Si vous possédez un logement que vous louez meublé, vous relevez alors du régime des bénéfices industriels et commerciaux (BIC). Ce régime est avantageux, car il vous permet de réduire vos impôts.
Loueur meublé non professionnel (LMNP)
Le régime micro-BIC : un abattement forfaitaire
Tout d’abord, ce régime offre l’avantage d’être extrêmement simple. Si vous craignez de crouler sous la paperasse fiscale, soyez rassuré(e) avec ce régime, il vous suffit d’indiquer le montant des recettes perçues sur votre déclaration générale de revenus, dans la rubrique des bénéfices industriels et commerciaux, sans aucune autre formalité. Les recettes comprennent l’intégralité de ce que vous percevez de la part de vos locataires, à savoir les loyers et les charges.
Par la suite, l’administration fiscale applique un abattement de 50 % sur vos revenus issus de la location, ce qui signifie que vous n’êtes imposé(e) que sur la moitié de vos recettes. Le taux d’imposition qui vous sera appliqué dépendra de votre taux marginal d’imposition, soit la tranche d’imposition qui correspond au montant total de vos revenus.
Toutefois, avec le régime du micro-BIC, vous ne pouvez déduire aucune charge ni aucun frais grevant la location. Il s’agit donc de faire un calcul, afin de savoir si vos dépenses liées à la location vous coûtent plus ou moins 50 % de vos revenus.
Enfin, sachez que cette règle est également valable pour les locations saisonnières, ainsi vous bénéficiez d’un abattement de 50 % dans la limite de 32 900 € de recettes. Attention toutefois, la règle est un peu différente en ce qui concerne les locations suivantes :
Le régime du micro-BIC vous accorde un abattement forfaitaire de 50 % sur les loyers perçus.
Lorsque vos recettes annuelles dépassent 32 900 euros par an, ou sur option, vous relevez du régime réel d’imposition. Grâce à ce régime fiscal, vos charges seront déduites dans leur montant réel, et non plus forfaitairement.
Ainsi, vous allez pouvoir déduire l’intégralité de vos dépenses liées à la location du logement, si ces dépenses relèvent des catégories suivantes :
Bien que très avantageux pour les bailleurs qui engagent des dépenses importantes pour la location de leur bien, ce régime entraine également plus de complexité, car il s’agira de tenir une véritable comptabilité. De plus, au moment de la déclaration, il vous faudra établir un bilan comptable, un tableau des immobilisations et des amortissements ainsi qu’un relevé des provisions.
L’abattement qui sera appliqué pour ces trois types de location sera cette fois de 71 %, dans la limite de 82 200 € de recettes par an.
Le statut de loueur meublé professionnel offre des avantages certains, cependant les règles sont beaucoup plus strictes que dans le cas d’un loueur meublé non professionnel. En premier lieu, pour bénéficier de ce statut, il vous faut remplir certaines conditions :
En tant que loueur meublé professionnel, vous pouvez imputer un éventuel déficit fiscal sur vos autres revenus sans aucun plafond ! La seule limite à cet avantage réside dans les amortissements : ces derniers sont non déductibles fiscalement, ce qui vous empêche d’imputer un déficit résultant des amortissements.
Avec le statut de loueur meublé professionnel, vous dépendez du régime des plus-values professionnelles, plus avantageux que celui des particuliers. En effet, grâce à ce régime, vous êtes totalement exonéré d’impôt si vous revendez le logement, à la condition que ce dernier soit loué depuis au moins 5 ans, et que vos recettes ne dépassent pas 90 000 € par an. Sachez qu’avec une recette située entre 90 000 et 126 000 € par an, vous bénéficiez d’une exonération partielle.
Étant propriétaire d’un bien avec le statut de loueur meublé professionnel, votre logement meublé est considéré comme un bien professionnel. À ce titre, il n’est pas soumis à l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF).
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